• Viens, viens, juste prends ma main

    Suis moi jusqu'en haut du mont Palatin

    On aura qu'à tendre les doigts

    Pour capturer un peu des étoiles et de leur éclat

    On oubliera le goût des larmes

    La guerre et les armes

    On attendra toute la nuit

    On attendra toute la vie,

    Jusqu'à ce que le soleil renaisse sur Rome

    On sentira chacun de nos atomes

    Vibrer et exploser

    Nous serons plus en vie que nous ne l'avons jamais été

    Les Dieux nous béniront

    Et nos cœurs s'arrêteront

    Pour repartir plus vite et plus puissants que dans nos plus beaux rêves

    Au dessus de la ville qui se lève

    Photo prise par mes soins, en haut du mont Palatin


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  • Il pleut, il fait beau, la nuit tombe, le soleil ressuscite. Toujours un cycle, un cercle dont on ne sort pas puisqu'il n'y a ni début ni fin. Pas d'échappatoire, somme toute. Mais qui viendra briser cette routine qui m'empoisonne, qui me tue lentement. En naissant nous sommes entrés dans un pièges, nous, êtres innocents, finalement pervertis par la vie.

    Puis un éclat de rire a fait vaciller la prison. Pas ceux que l'on entends d'ordinaire, non celui-ci était sincère. Pas sincère comme lors d'un bon fou-rire, quand cette personne avec qui on passe le plus clair de son temps a lâché une bonne blague. Plutôt comme lorsqu'un rêve brisé renaît de ces cendres et qu'enfin, tout n'est plus perdu, ou qu'une femme a mis au monde un enfant tant désiré. Et donc, comme je le disais, la prison a vacillé, les murs ont même fini par s'écrouler. J'ai compris que je pouvais déformer le cercle, briser la ronde, et qu'il ne m'arriverait rien d'irréparable. C'était étrange, a suffit d'un rire pour tout détruire : mes peurs, ma façon de voir la vie. Je me suis rendue compte qu'on pouvait toujours se relever, et qu'il y a une flamme en nous qui donnera toujours le courage de sourire.

    Ensuite j'ai regardé les gens autour de moi, et j'ai pris conscience de leur inconscience. Ils ne voulaient pas briser le cercle, ils ne se rendaient même pas compte qu'ils étaient coincés. Maintenant je me dis que c'est peut-être moi qui ai un problème...


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  •  Longtemps, j'ai pensé que j'irai au Paradis. J'ai passé des nuits blanches à chercher, au fond de mon âme, quels crimes pourraient m'entraîner en Enfer. Puis, je passais le reste de la nuit noire à me repentir.

    Aujourd'hui, je crois que j'ai compris. Il n'y a pas que ce que j'ai fait. Il y a ce que j'ai déclaré. Et il y a ce que je n'ai pas fait. Pardonnes-moi de ne pas avoir cru quand il aurait fallu, de n'avoir rien dit, ne n'être pas intervenue quand j'aurais du le faire. Je suis désolée d'avoir laisser couler mes larmes, et t'avoir laisser les essuyer alors que c'est tes plaies que j'aurais dû soigner. Maintenant il est trop tard, tout est infecté, et je suis désolée d'être trop lasse pour continuer à tenter d'être une autre que moi. Je m'excuse de t'avoir laisser croire que j'étais celle que tu voyais, de ne pas m'être ouverte à toi, et maintenant il est trop tard.

    Aujourd'hui je sais. J'ai compris cela quand la lumière du soleil m'a ébloui. Mon plus grand crime est ma propre existence. J'ai réalisé que toutes mes prières étaient fausses, je ne recherchais pas le pardon, je tentais d'éviter l'Enfer...

    Aujourd'hui, je ne m'excuse plus, je n'ai pas besoin de ta miséricorde... Tant pis, nous ne sommes plus rien. Je ne veux plus de tes promesses de ton sourire pour lequel je dois me battre. Je ne supplierai pas d'oublier mes erreurs, les serments que je n'ai pas tenus et les cicatrices que je t'ai laissées. La seule faute que j'ai commise a été de te laisser croire que j'étais cette personne en qui tu croyais...

    Aujourd'hui, la mort ou ce qu'il y a après ne m'intéresse plus. Je suis prête, je crois, à errer dans l'antre d'Hadès. Je n'ai plus peur de souffrir. Si c'est le prix de ma rédemption, je l'accepte, mais je ne m'en fais pas, tout viendra quand il sera temps.

    Aujourd'hui, j'arrête de me lancer à corps perdu dans des combats que je ne gagnerai pas, j'ai compris que je ne pouvais pas être sur tout les fronts, je ne suis qu'humaine après tout. Et ce n'est pas grave, j'ai le droit d'avoir l'opportunité de souffler, tu n'as pas à empoisonner ma vie, alors même que tu en es sorti. Alors j'ai le droit d'arrêter de répondre aux remarques de ceux qui te soutiennent et qui tentent de régler une histoire déjà terminée, je décide de laisser tomber. Et tu ne peux pas m'en vouloir, je ne vais pas courir éternellement après toi, me battre éternellement, je n'ai plus de force.

    Aujourd'hui

     


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