• Faire vaciller la prison

    Il pleut, il fait beau, la nuit tombe, le soleil ressuscite. Toujours un cycle, un cercle dont on ne sort pas puisqu'il n'y a ni début ni fin. Pas d'échappatoire, somme toute. Mais qui viendra briser cette routine qui m'empoisonne, qui me tue lentement. En naissant nous sommes entrés dans un pièges, nous, êtres innocents, finalement pervertis par la vie.

    Puis un éclat de rire a fait vaciller la prison. Pas ceux que l'on entends d'ordinaire, non celui-ci était sincère. Pas sincère comme lors d'un bon fou-rire, quand cette personne avec qui on passe le plus clair de son temps a lâché une bonne blague. Plutôt comme lorsqu'un rêve brisé renaît de ces cendres et qu'enfin, tout n'est plus perdu, ou qu'une femme a mis au monde un enfant tant désiré. Et donc, comme je le disais, la prison a vacillé, les murs ont même fini par s'écrouler. J'ai compris que je pouvais déformer le cercle, briser la ronde, et qu'il ne m'arriverait rien d'irréparable. C'était étrange, a suffit d'un rire pour tout détruire : mes peurs, ma façon de voir la vie. Je me suis rendue compte qu'on pouvait toujours se relever, et qu'il y a une flamme en nous qui donnera toujours le courage de sourire.

    Ensuite j'ai regardé les gens autour de moi, et j'ai pris conscience de leur inconscience. Ils ne voulaient pas briser le cercle, ils ne se rendaient même pas compte qu'ils étaient coincés. Maintenant je me dis que c'est peut-être moi qui ai un problème...


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