• Listes

    La nouvelle rubrique, la petite dernière pour le moment, qui m'est utile pour poster ce que j'ai à dire sans fioriture, et continuer de m'exprimer sans perdre trop de temps, afin d'être régulière dans mes posts

  • Mes parents : comme une petite fille à la fois forte et cassée, et vous voulez m'aider à grandir mais vous savez que chacune de vos décisions peut me détruire encore plus, et vous cherchez toujours cet équilibre entre m'étouffer et me laisser partir, sans jamais savoir si vous faites les bon choix. 

    Alexis : je suis un petit oisillon pas vrai ? Je sais que tu t'inquiètes pour moi, beaucoup, et que tu n'oses pas m'en parler. Je te vois fixer mes assiettes quand je ne mange pas, mes poignets parfois. Qu'est-ce qui s'est passé, hein ? C'est moi qui devait te protéger. Parce que même si je suis nulle pour le dire, tu es mon monde, sache le. Je laisserai personne te faire du mal. 

    Alban : T'es pas là Alban, alors au fond, je pense juste que tu me vois pas. T'avais une image de ta soeur dans la tête, que j'ai brisée à grand coup de vérité, d'antidépresseurs et d'agression. Maintenant, tu ne vois que des éclats brisés de moi, mais t'inquiète, quand tu poseras à nouveau les yeux sur moi, tu arriveras à recoller les morceaux. Promis. 

    Ayden : je crois que tu vois en moi quelqu'un qui mérite la peine qu'on se batte, quelqu'un de tellement important à tes yeux. J'espère que quand tu me vois tu vois une de tes raisons de rester en vie et de sourire, une personne qui te rend heureux. Tu fais partie des rares personnes qui arrivent à voir le garçon ou la fille en moi, selon mes switchs permanents, et qui ne s'arrêtent pas simplement à ma poitrine.

    je finirais plus tard mes yeux se ferment tout seuls :(((


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  • Concentrons nous sur ce qui ne va pas dans ma tête.

    Déjà, l'anorexie, avec des crises boulimiques (genre pas de la boulimie à proprement parler, mais ma psy appelle ça comme ça). C'est un cercle tellement vicieux. Jecomplexe sur mon poids, donc je mange pas, donc il arrive le moment ou je meurs de faim, donc je mange tout et n'importe quoi, donc je complexe et je culpabilise, donc je mange encore moins, donc j'ai encore plus faim, donc je fais une encore plus grosse crise, et ça tourne toujours en boucle. La nourriture, c'est littéralement obsessif chez moi. J'ai arrêté de me peser quand j'ai commencé la pilule parce que je savais que je ne voudrais plus la prendre si je grossissais, même un peu, mais là je ne sais plus où j'en suis du tout. J'ai tout le temps, tout le temps envie de me faire vomir, et chaque bouchée que j'avale et que je garde est un immense combat, et j'ai tellement peur de rechuter après chaque crise.

    Ensuite, l'anxiété, c'est pas génial. Je me souviens la première fois que j'ai été voir le médecin pour qu'il me prescrive des anti-dépresseurs, il m'a dit "Bah, Madame, déjà vous allez prendre des antidépresseurs, mais il faut aussi que je vous prescrive quelque chose contre l'anxiété, comment ça se fait que personne ne l'a diagnostiqué avant ?" et ensuite, la psychiatre qui me dit "Mademoiselle, vous avez une anxiété très développée, mais comme j'ai pu noter que vous aviez une personnalité sensible aux addictions, je vais supprimer vos anxiolytiques." Je sais même pas comment décrire ce que je ressens, ce que je vis, parce que c'est tellement naturel que j'étais même pas conscient d'avoir des troubles. Vivre en permanence avec une boule énorme dans la gorge et la poitrine, ne jamais parler sans avoir pensé mille fois à ce que j'allais dire et aux conséquences que ça pourrait avoir, même si les autres pensent que je suis spontané, la sensation d'étouffer et de ne pas pouvoir respirer à chaque fois qu'une situation un peu différente de l'ordinaire arrive, avoir mon coeur accélère tellement vite et fort que parfois j'en pleure littéralement de douleur, les vertiges au lycée et en classe quand le prof me pose une question et que j'ai la réponse mais je suis quand même incapable d'ouvrir la bouche, qui par ailleurs est aussi sèche que le désert, pas dormir ni manger pendant des jours et des jours par peur d'un événement somme toute ridicule (une sortie au cinéma ou au kebab avec des amis irl).

    Pour continuer dans cette idée, les crises post-traumatiques, qui sont juste dans ma vie en permanence. A chaque fois que je cligne des paupières, je le sens sur moi, dans moi, tout partout. Avec le temps, on apprend à faire avec, mais pas à oublier, jamais. J'ai appris à aimer le contact physique, à différencier la sensation des mains de mes amis et la sensation des siennes, à ne plus pleurer à chaque fois que quelqu'un lui ressemble un tant soit peu. A ne plus cauchemarder toutes les nuits. A embrasser, et à câliner. Mais il reste ces putains de crises, c'est une odeur, c'est un rayon de lumière ou une personne, un contact trop brusque, une sensation, ou rien. Rien mais d'un coup il est là, face à moi, et il recommence encore et encore mais personne ne le voit.

    Ouais bah pour être honnête j'ai pas trop l'énergie de continuer.


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  • Je pense que pour dépasser mes insécurités, le mieux serait de les écrire pour bien les identifier et voir précisément ce que je hais à propos de mon corps. (oui on verra pour le mental plus tard, doucement un pas après l'autre).

    Donc, mes cheveux, ça va a peu près. Je ne les hais pas profondément, en même temps je ne les aime pas non plus. Disons qu'ils me laissent assez neutre.

    Ma peau pareil. Elle n'est pas parfaite, mais j'ai vraiment peu d'acnée donc ça va.

    Mes sourcils sont assez réguliers, et quand je les épiles ils sont corrects. Par contre, je n'aime pas mes yeux, qui pour le coup, n'ont strictement rien de particulier. J'ai des jolis cils par contre.

    Bon, tout ce qu'il y a en dessous, c'est horrible par contre. Ma bouche est pas jolie, mon menton n'en parlons pas, mon nez est trop moche et en plus j'ai du duvet. beurk beurk beurk. Autant ça me dérange pas sur les autres, autant quand c'est sur moi, j'ai l'impression de mourir.

    Mon cou est totalement normal et m'indiffère. J'aime bien mes épaules aussi. Mes seins, c'est compliqué. Quand je me sens fille, je les trouve ? Bien. Ils sont assez bien proportionnés, globalement, je suis bien foutu. Mais là aujourd'hui, garçon, ils me rappellent juste que peu importe ce que je ressens, je suis coincé dans mon corps, prisonnier. Et c'est très très loin d'être agréable. Parce que, même si mes parents seraient totalement okay pour que je fasse une opération, rien ne correspondra jamais à mes switchs, je ne peux pas retirer ou rajouter au gré de mon envie. Je me détesterais toujours ça la moitié du temps.

    Je n'aime pas mon ventre, je me trouve gros depuis toujours. A une époque je l'étais vraiment. Maintenant, je ne suis pas mince, mais mon IMC est correct et je suis en bonne santé. Mais je me vois toujours en déformé, j'ai l'impression d'être immense et tellement large et rond, ça me dégoûte. Alors que j'ai toujours trouvé les personnes rondes adorables, quand c'est sur moi, ça me file la gerbe. 

    Je suis assez insécure au niveau de mes bras et de mes jambes, notemment parce que j'ai un peu de pilosité, et j'ai toujours l'impression que c'est horrible. Je m'épile les jambes tout ça tout ça, parce que j'ai peur du regard des autres et de moi-même sur moi.

    Et là, en ce moment, je suis très très insécure à cause de toutes les cicas, qu'il y a sur mes deux avants bras, sur mes cuisses, mon ventre et le bas de mon dos.

    Ensuite, il reste mes mains, ça va, et mes pieds que je déteste.


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