-Me frotter très nerveusement l'avant bras gauche = j'ai envie de me mutiler.

-Respirer difficilement = crise de panique (parfois je pleure pas ni rien, y'a que ma respiration qui indique quoi que ce soit)

-Trembler, pleurer en public = faiblesse émotionnelle qui peut conduire à toute sorte de crises

-Se frotter tout le corps, se rouler en boule = crise post traumatique

-Mordiller mes doigts = j'ai envie de me faire vomir.

-Dire énormément "je t'aime" quand je suis vraiment très triste = peur de ne pas résister et de me suicider, donc je fais en sorte que je t'aime soit l'une des dernières choses que je dis au gens.

-Peindre et dessiner et écrire de façon obsessionnelle = peur de me détruire violemment que je compense par une tentative de créer quelque chose.

-Dormir beaucoup = envie de mourir et je me dis que si je dors ce sera un substitut. 

Juste pour faire la liste de tout ce que je me suis pris comme remarque lourdes :

"Tu veux coucher avec nous ? ... Même si on te paie ?"

"T'as des résilles, assumes d'être un pute"

"Tu veux qu'on te... réconforte ?"

"On s'en fout que tu sois mineure..."

"T'es perdue toute seule ? Je t'accompagne à ton hôtel si tu veux"

"Tu devrais pas traîner dans la rue toute seule... Laisse moi te montrer des endroits sûrs".

Et rajoutons à ça le nombre d'homme qui se sont permis de poser leur main sur mon épaule ou ma cuisse, notamment dans le train. Eh bien mes amis, NON C'EST NON

-Que je me mutile

-Que je me suis fait agressé. (ça va être génial ça /!\ penser à lui préciser que non, je ne veux surtout pas en parler, que mes parents sont au courant et c'est tout ce qui compte)

-Que l'infirmier pense que j'ai besoin d'antidé à nouveau, et qu'il faudrait qu'elle m'aide à convaincre mes parents que c'est une bonne chose.