Tu me fais rayonner comme je n'ai jamais brillé. Tu me rends jolie. Quand on est ensemble, je deviens quelqu'un d'autre. Ou alors, je deviens moi, qui sait ? Je deviens une personne que je préfère. Il suffit que tu m'approches, et le soleil m'illumine au lieu de me brûler, et la pluie m'émerveille. Je n'avais pas connu ça depuis tellement longtemps. J'ai passé tellement de temps à faire semblant de rire, je crois que tu m'as sauvé la vie. J'avais perdu espoir qu'un jour tu t'intéresse à moi. Je t'ai vu passer et repasser sans me regarder. Et puis on s'est rencontré, et à chaque fois que tu pars, c'est un nouvel enfer. Mais ça vaut le coup. Je te promets. Quand tu es là, l'espoir revient. Je me dis que peut-être, j'ai envie de vivre jusqu'à demain.

Oh ma joie, merci d'être venue à moi. Merci d'avoir finalement décidé de me rencontrer.

J'écrirais des romans sur l'odeur de ta peau, sur tes lèvres et sur tes yeux. J'écrirais des poèmes sur ta voix et sur ton corps qui se tend ou se détend sous mes doigts. Sur la façon dont on a appris à exister, dont on a appris à s'aimer. Et ça n'a jamais été un combat, ni une évidence non plus. On n'était pas dans un roman pour adolescents, ni dans une tragédie grecque. A mes yeux, tu es la vie, la vraie. Y'avait rien de parfait chez toi. Et pourtant, ça n'a jamais été difficile de construire à tes côtés. Bien sûr qu'il y a eu des imprévus, et des erreurs parfois. Moi, je n'avais jamais imaginé l'amour comme ça. On n'a pas vraiment vécu d'épreuves, de trahisons, de ruptures... Je crois même qu'on ne s'est jamais disputés. Et pourtant, rien n'était parfait au début, on n'a pas tout compris, on n'a pas non plus tout accepté. Rien n'était facile, il y avait la distance, et puis ma dépression, il y avait tout ces traumatismes en moi, et on ne savait pas quoi en faire. Et quand je regardais dans tes yeux, je ne voyais pas la réponse à mes questions, je n'avais aucune certitude. Mais j'avais ton amour, toujours.

Tout me ramène à toi. Tout. Et tout est devenu difficile. Me laver les dents sans ta présence, j'y arrive à peine, me démêler les cheveux alors que tu le faisais, ça me fait mal. Marcher dans les rues où tu as tenu ma main, remettre ses vêtements dans lesquelles tu me trouvais jolie... Le froid de mon lit, cuisiner... rien ne va. T'es parti, et maintenant, il reste quoi ?